Quiz 12 questions - 12 réponses

Veuillez trouver ci-après les réponses du questionnaire.
2. Savez-vous ce que sont les soins palliatifs?
Par soins palliatifs, on entend l’ensemble des traitements et soins qui s’adressent à une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, pour laquelle une guérison de la maladie n’est plus à envisager. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, il s’agit des attitudes spécifiques de la prise en charge de personnes malades et de leur entourage. Les soins palliatifs ont comme but de soulager les souffrances physiques et de prendre en charge les besoins psychiques, sociaux et spirituels. Le but principal est l’amélioration de la qualité de vie des personnes concernées et de leur entourage. Le cas échéant, les personnes de l’entourage peuvent être suivies après le décès de leur proche.
Les cinq réponses proposées sont correctes. Les soins palliatifs comprennent :
* le soulagement de la souffrance morale, psychique et spirituelle
* le soulagement de la douleur
* le confort et la qualité de vie
* le soutien et l'accompagnement des proches
* des soins pratiqués par une équipe multidisciplinaire : médecin, équipe de soins, psychologue, assistante sociale, bénévole, etc.
3. D’après-vous, à qui s’adressent les soins palliatifs?
Les soins palliatifs s’adressent à toute personne atteinte d’une affection évolutive et incurable, quelle qu’en soit la cause. La loi prévoit que toute personne en fin de vie a droit aux soins palliatifs, indépendamment de son âge.
Les trois réponses sont correctes.
4. Où peut-on bénéficier des soins palliatifs?
La loi relative aux soins palliatifs prévoit que les soins palliatifs peuvent être dispensées à l’hôpital, en institution pour personnes âgées et à domicile.
Les trois réponses sont correctes.
5. Savez-vous qu’au Luxembourg il existe une loi sur les soins palliatifs et une loi sur l'euthanasie et l’assistance au suicide?
La loi relative aux soins palliatifs, du 16 mars 2009 règle les soins palliatifs, la directive anticipée (Patientenverfügung) (réponse 6a) et l’accompagnement en fin de vie (réponse 10)
La loi sur l’euthanasie et l’assistance au suicide du 16 mars 2009, règle les conditions sous lesquelles un médecin peut effectuer une euthanasie ou une assistance au suicide, sans être pénalisé, ainsi que les dispositions de fin de vie (Bestimmungen zum Lebensende) (réponse 6b)
6. Connaissez-vous la différence entre la directive anticipée et les dispositions de fin de vie (demande anticipée d’euthanasie) ?
a. La directive anticipée (Patientenverfügung) est un document écrit, daté et signé, dans lequel toute personne peut fixer sa volonté par rapport à sa fin de vie. Il s’agit principalement des conditions, de la limitation ou de l’arrêt d’un traitement médical – dans le sens de ne pas vouloir allonger la vie artificiellement, ni de vouloir la raccourcir. Des informations concernant l’accompagnement psychologique et spirituel et la désignation d’une personne de confiance, qui représentera les volontés, si la personne en fin de vie ne peut plus s’exprimer, sont également reprises dans la directive anticipée. Une directive anticipée prend cours uniquement, si une personne se trouve en fin de vie et qu’elle ne peut plus s’exprimer. La directive anticipée est réglée par la loi sur les soins palliatifs. Il n’existe pas de système d’enregistrement de la directive anticipée; l’original reste en possession de l’auteur, une copie est à remettre à la personne de confiance.
b. Les dispositions de fin de vie sont également à fixer par écrit, à dater et à signer. Il s’agit d’une demande anticipée d’euthanasie, si le médecin constate que la personne est atteinte d’une maladie grave incurable et irréversible et si la personne n’est plus consciente. Euthanasie veut dire que le médecin met intentionnellement fin à la vie d’une personne qui le lui demande. Les dispositions de fin de vie sont réglées par la loi sur l’euthanasie. Pour qu’elles soient valables, elles doivent être enregistrées auprès de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation du Ministère de la Santé et être confirmées tous les cinq ans. La désignation d’une personne de confiance est prévue.
7. Est-ce que les termes suivants vous sont connus?
* Par «obstination déraisonnable » ou « acharnement thérapeutique », sont à comprendre toutes les mesures de diagnostic et de traitement médical qui prolongent la vie sans agir sur la maladie et sans pouvoir améliorer l’état de santé et la qualité de vie de la personne malade
* Respect de la volonté de la personne : aussi longtemps qu’une personne peut exprimer sa volonté, que ce soit de manière verbale (oralement) ou par des gestes (de manière non-verbale), la volonté exprimée est à respecter dans le cadre du traitement et des soins
* Par « volonté présumée d'une personne », il y a à entendre la mise en commun de toutes les informations que les proches ou le personnel soignant ont entendues de la personne elle-même au cours du temps. Normalement, le médecin essaie de reconstruire la volonté présumée de la personne malade, si la personne ne peut plus exprimer sa volonté. La volonté présumée est à considérer, tel que prévu dans la loi sur les soins palliatifs
8. Savez-vous que le médecin a le devoir de soulager efficacement les douleurs physiques et psychiques?
La loi sur les soins palliatifs oblige le médecin de soulager efficacement les souffrances physiques et psychiques. Toute personne a le droit que ses douleurs soient considérées / prises au sérieux et qu’elle reçoive les médicaments adaptés pour les soulager.
9. Est-ce que les soins palliatifs permettent le soulagement de la douleur d’une personne en fin de vie au risque d’abréger la vie ?
Si la douleur ne peut être soulagée que par des médicaments qui pourraient raccourcir la vie, le médecin a le droit d’agir ainsi. Il est obligé d’en informer préalablement le patient et de recevoir son consentement. Ceci peut également être documenté dans la directive anticipée.
10. Pour accompagner un proche en fin de vie, vous avez droit à un congé d'accompagnement
Ce congé spécial peut être pris si vous accompagnez une personne souffrant d’une maladie en phase terminale. Les personnes avec les liens familiaux suivantes peuvent en bénéficier:
• époux / épouse ou partenaire enregistré (pacs)
• les proches du premier degré: mère / père, belle-mère / beau-père
fille / fils, belle-fille / beau-fils
• les proches du deuxième degré: sœur / frère, belle-sœur / beau-frère
Le congé d’accompagnement comprend au maximum 5 jours (40 heures) par cas et par an.
Une personne travaillant à temps partiel a également droit à ce congé, maximum 5 jours en fonction de son taux d’occupation. Le congé peut être fractionné par la personne qui l’a demandé, il ne doit pas nécessairement être pris d’une traite. Il peut également être divisé entre plusieurs personnes, sans que la durée globale de ce congé dépasse les 40 heures.
Le congé d’accompagnement prend fin lors du décès de la personne. Pour pouvoir profiter du congé d’accompagnement, il faut une attestation médicale que la personne à accompagner se trouve en fin de vie et il faut faire une demande écrite à la CNS.
Les formulaires peuvent être téléchargés sous www.cns.lu et www.omega90.lu .
Un forfait journalier n’est pas prévu.
12. Connaissez-vous une ou plusieurs structures de soins palliatifs au Luxembourg?
Dans le cadre des soins à domicile, demandez à votre équipe de soins. Hëllef Doheem et HELP – Doheem Versuergt ont une équipe spécialisée en soins palliatifs, qui soutient l’équipe qui vient chez vous à domicile.
Tous les grands hôpitaux ont une unité de soins palliatifs ou une équipe mobile de soins palliatifs. Si vous vous trouvez à l’hôpital, demandez à votre médecin ou à l’infirmière chef de service.
Les institutions pour personnes âgées, ainsi que les services de soins à domicile, sont obligés d’offrir des soins palliatifs pour leurs résidents / clients. Au moins 40% du personnel a été formé ces dernières années aux soins palliatifs, pour que les personnes âgées puissent soignées dans leur milieu familier et y mourir.
Vous pouvez obtenir des informations complémentaires auprès des professionnels précités, auprès de Omega 90, au Ministère de la Santé et au Ministère de la Famille ou sous www.sante.lu